Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
vanessaexcrucior16artworld.over-blog.com

Maison d'éditions de L'Or Blanc: créations de Vanessa Martinez Volterra, https://livreseditionsorblanc.wordpress.com/; Blog about cinema, literature and art painting, in french and english languages.

"Dernier tango à Paris" de Bernardo Bertolucci, mon analyse de la séquence que les médias, certaines stars détournent en viol de l'actrice et utilisent comme propagande en inversant le sens de cette séquence.

Publié le 30 Novembre 2018 par VANESSA MARTINEZ

"Dernier tango à Paris" de Bernardo Bertolucci, mon analyse de la séquence que les médias, certaines stars détournent  en viol de l'actrice et utilisent comme propagande en inversant le sens de cette séquence.

Hommage à Bernardo Bertolucci, "Dernier tango à Paris" est mon film préféré depuis mon adolescence.

Le film débute par un générique avec des peintures de Francis Bacon (Modernisme) et dès la première scène la référence à l'oeuvre du peintre expressionniste Edward munch "Le cri" (emblème des angoisses de l'homme moderne) est joué par Marlon Brando sous le pont du métro aérien parisien. On trouve aussi des références à l'Art Nouveau en décoration (porte de l'immeuble de l'appartement), mobiliers, et aux nus de Gustave Klimt pour la sensualité et la représentation du nu féminin de Jeanne (Maria Schneider) ainsi que pour les costumes de Maria Schneider. Les oeuvres figuratives dont les nus d'Egon Schiele semblent aussi inspirer les poses corporelles de Brando et Schneider dans ce film.

Les médias, et certaines stars détournent une séquence du film en viol de l'actrice et l'utilisent comme propagande en inversant le sens de cette séquence.

Marlon Brando n'a pas pénétré sexuellement Maria Schneider donc elle ne fut pas violée. Le viol est une pénétration sexuelle non consentie par menace, surprise, mensonge, contrainte. article 222-23 du Code pénal.

Ils ont oublié ce que fait Maria Schneider à Brando dans une séquence du "Dernier tango à Paris".....où elle reprend à son tour un rôle de dominante, Paul (Brando) se soumet , elle le pénètre à son tour.

Réduire Maria Schneider , et tout ce film à une seule scène est une agression. C'est l'hypocrisie de la société , la stupidité , le harcèlement et les agressions, les polémiques fabriquées que les gens ont fait à cette actrice quand le film est sortit qui l'ont "traumatisée".

Dans la scène sexuelle qui fait polémique du "Dernier tango à Paris" , du beurre est montré , mais personne ne voit ce qu'il lui fait vraiment, la scène est suggérée et emplie de symbolismes par la position et les textes des personnages. Ce sont les médias/showbiz qui suggère , impose au public ce qu'ils doivent y voir, pour "cacher" l'accusation marxiste qui utilise cette scène comme métaphore pour insulter l'église, la dictature capitaliste, la dictature de l'élite, du showbiz et des médias, celle de la consommation, la manipulation fasciste des médias sur le peuple . La position de Paul et Jeanne dans cette séquence représente le symbole de "L'homme de Vitruve" , de l'homme au centre de l'univers, mais aussi symbole de l'humanisme, de la Renaissance, du rationalisme, du Mystère dans le Christianisme, de l'écriture spéculaire (écriture inversée à lire avec un miroir), de la quadrature du cercle (rapport à l'antiquité/nombre d'or), du traité d'architecture antique "De Architectura" de l'architecte romain Vitruve, pour qui l'architecture est une imitation de la nature.

La représentation corporelle de "L'homme de Vitruve" exécutée par les acteurs, fait le lien entre le XVème siècle, l'antiquité : utilisation du beurre comme symbole de beauté et de richesse, l'architecture/nature/l'humain/l'humanisme ; et l'écriture spéculaire crée le lien avec l'utilisation des miroirs dans la scène, ainsi qu'avec les oeuvres de Francis Bacon par ses "portraits aux miroirs" qui sont d'ailleurs montrés durant le générique du début du film. La référence au modernisme artistique par la présence des oeuvres de Bacon, renvoi au modernisme chrétien en opposition au christianisme traditionnel qui est évoqué dans le texte de Brando (Paul) de cette séquence. Cette notion de réversion/réforme des idées chrétienne par l'utilisation du modernisme dans le film, en expose les idées: "la nécessité et la liberté trouvent leur unité fondamentale: la nature, la raison et l'histoire ne font plus qu'un" , "la communauté n'est plus la simple addition au second degré de ceux qui obéissent déjà individuellement à la même loi naturelle, elle appartient essentiellement à la vie de l'esprit" ; ce dynamisme liant le côté abstrait (nature-raison) à la partie concrète (Histoire) réintroduit le christianisme moderne, social et politique, dans la communauté universelle. Ainsi "la doctrine spéculative de Dieu de Hegel et sa forme profane-politique de Marx sont réunies (..)et deviennent conformes au christianisme." (comme le décrit le livre de théologie historique "La crise contemporaine du Modernisme à La Crise Des Herméneutiques" écrit par Jean Greish , Karl Neufeld, Christoph Théobald , qui explique la construction philosophique du modernisme chrétien). Ces références historiques mènent la trame chronologique idéologique du film vers les Expressionnistes et l'Art nouveau de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Munch, Klimt et Schiele qui sont utilisés aussi dans l'Esthétique de cette oeuvre de Bertolucci.

Cette scène du "Dernier tango à Paris" avec le beurre est donc l'évocation d'une manipulation de la conscience et de l'esprit critique du spectateur ; elle est la représentation de l'idée moderniste de l'union des deux puissances idéologiques opposées: l'église traditionnel réformée et "la famille" qui est le showbiz ; elle devient aussi par le rejet de Jeanne (Maria) et du spectateur de cette union, le symbole de la lutte contre cette répression de la liberté exercée pour imposer les principes communautaires qu'exercent ces deux puissances aux idéologies miroirs. Nous retrouvons ainsi dans cette copulation forcée mais complice, préméditée et précise dans l'architecture de son rituel magique, l'union des opposés : de Hegel et de Marx , de l'église et du showbiz/médias, à des fins de la réalisation de la communauté universelle politico-religieuse, prônant l'humanisme, et la dissolution des contraires ; en lutte avec le rejet du peuple (symbolisé par les pleurs et les "non" de Jeanne/Maria/spectateur) ; et seule ces deux puissances unifiées jouissent de cette lutte aux forces inégales contre le peuple qui souffre. (Jouissance de Paul mais pas de Jeanne).

Ecoutez le texte que dit Brando et qu'elle répète...

Puisque Maria Schneider répète le texte, elle joue, elle continue de jouer la scène . Si elle était vraiment violée elle ne répéterai pas le texte.

Veuillez aussi noter les miroirs qui sont le symbole de réversion de la réalité de la scène...

Cette scène du dernier tango à Paris avec le beurre est aussi une critique des médias , derrière eux se trouve une télévision éteinte. Le 1er reflet dans le miroir montre Maria (Jeanne) qui apparaît toute petite à côté de Brando (Paul) qui parait immense dont le sourire est diabolique, Maria évoque le maléfice dans son texte. Brando (Paul) mange sur le sol : c'est un reflet de la société de consommation . Il demande du beurre à Jeanne (Maria Schneider) qui lui lance le paquet de beurre : Le beurre est un symbole de beauté et de richesse dans l'antiquité, les romains et les grecs s'en servait comme produit de beauté pour adoucir la peau et pour nourrir, rendre brillant les cheveux ; puis cet ingrédient est devenu un symbole du pauvre au moyen-âge , il redevient un symbole de richesse au XVème siècle, et de magie (croyance que le lait se transforme en beurre par un procédé magique) jusqu'au XIXème siècle et aux travaux de Pasteur.

https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/matieres-grasses/le-beurre/petite-histoire-du-beurre

Dans ce jeu de reflets dans les miroirs, la projection reflétée en image diminuée et inversée de Maria (Jeanne) est surplombée par l'image agrandie d'une baguette de pain dressée tel un phallus qui la sépare et délimite son image avec l'image "réel" de Brando assis qui la regarde comme un prédateur/maître. Jeanne (Maria) lui reproche que son action simple d'être un américain qui mange du fromage et boit de l'eau est inintéressante. Ensuite il parle d'une petite trappe cachée sous le sol qui pourrait contenir un secret, mais Jeanne (Maria) refuse de l'ouvrir. Alors Paul transpose le symbole du trésor caché à celui du sexe vêtu de la femme et demande à Jeanne si il peut le découvrir , ouvrir son trésor caché en elle.

Deux lectures sont encore possibles et s'affrontent toujours dans cette séquence : Le christianisme et Karl Marx.

Paul représente l'impérialisme américain à la conquête de l'Or désigné dans ce film comme valeur monétaire , et associe la sexualité à la valeur d'échange monétaire qu'est l'or vulgarisé en argent , en monnaie. Il y a la notion du "Dieu argent" de Karl Marx. Les symboles de l'Or , et des bijoux représentent dans cette scène le sexe de Jeanne : évocation du nombre d'Or , architecture parfaite de la nature, la "Divine proportion" qui est le titre d'un manuel mathématique d'un moine franciscain, Lucas Pacioli, durant la Renaissance; et qui se développe en théorie esthétique, de critère de beauté et d'harmonie au XIXe et XXe siècle.

Si on applique une lecture Freudo-Marxiste à la séquence, le sacré se dissipe , il est comparé à l'impureté: 

"Dans la fonction sémantique de l'argent: pour Freud : L'Or-argent : la monnaie comme "le Ducat" , "qui peut être remplacée par les billets de banques", symbolise les excréments: "J'ai lu un jour que l'Or donné par le diable à ses victimes se transformaient en excréments." , "L'argent de Louise était toujours excrémentiel" Symbolique de l'argent et psychanalyse d'Alain Gibeault" https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1989_num_50_1_1756

Mais aussi le jeu de miroirs dans la séquence est une notion du rêve/ névrose et de la manipulation de ce rêve et de cette névrose, par des suggestions de symboles non créés par le rêveur mais dont les significations sont déjà installés dans son inconscient : "Ce sont ceux qui satisfont le mieux aux exigences de la formation du rêve, grâce à leur figurabilité et leur liberté à l'égard de la censure." 'L'interprétation des rêves, Freud (1900)." https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1989_num_50_1_1756

"Dans ces conditions la crise de l'organisation dominante du sexe, manifestée au temps de Freud par les névroses et l'hystérie, peut aussi se manifester en une affirmation sociale douloureuse et violente, des différentes perversions, (Reich et Marcuse donnent des éléments de ces phénomènes dans le contexte du fascisme et du néocapitalisme) ; la contestation du phallocentrisme dominant passe par la libération des perversions pour construire une organisation nouvelle , inventive, non normative du rechange des investissements érotique." L'or, la parole, l'État : critique marxiste des fétiches De Joël Martine

https://books.google.es/books?id=gKNYDwAAQBAJ&lpg=PT135&dq=symbole%20de%20l'or%20dans%20la%20sexualit%C3%A9&hl=fr&pg=PT138#v=onepage&q=symbole%20de%20l'or%20dans%20la%20sexualit%C3%A9&f=false

"Le marxisme émerge au milieu et la psychanalyse à la fin du xixe siècle.

Certains analystes tentèrent de « constituer une psychologie sociale en articulant l'analyse freudienne des processus psychiques et l'analyse marxiste des processus sociaux. C'est ce courant qui a été désigné comme « freudo marxiste », en dépit de son hétérogénéité »2. À l'opposé, pour Bernard Görlich le freudo-marxisme est un courant de pensée qui serait la « psychologie des profondeurs appliquée aux sciences sociales »3. Dans cette vision, la mouvance freudo-marxiste synthétiserait l'espoir révolutionnaire inspiré par Karl Marx et l'art d'interpréter issu de Sigmund Freud." https://fr.wikipedia.org/wiki/Freudo-marxisme

 

L'or en alchimie (utilisée par les érudits chrétiens et par les initiés gnostiques) représente l'élévation de la spiritualité à son apogée céleste , et de la transformation et de l'élévation de l'âme vers le céleste et la perfection; de l'impureté (le plomb) vers la pureté (l'Or). Dans le mariage il est aussi symbole d'amour pur.

Dans cette séquence, Paul (Brando) procède à la transformation de Jeanne , mais par sa force de prédation il détruit son élévation céleste, et par ce symbole d'agression et du beurre , imprégnation par la matière vulgaire, c'est une dénonciation de la manipulation , de l'agression par l'élite, le showbiz, les médias, les puissants sur l'inconscient de la femme et du spectateur, en vulgarisant l'acte sexuel, en détruisant le caractère sacré de la sexualité, de l'amour et du sexe féminin.

Le spectateur est représenté par cette femme Jeanne, jeune et insouciante, qui se donne elle même à la soumission et qui est manipulée et soumise dans cette séquence. Cette séquence est une critique marxiste envers le capitalisme de la société de consommation de la domination fasciste de ce capitalisme des médias et de la sexualité. Bertolucci dénonce la même chose que Pasolini avait dénoncé dans son film "Les 120 journées de Sodome" qui est une dénonciation du fascisme , et de la manipulation de l'image , des médias et des consommateurs/spectateurs torturés, manipulés et privés de liberté , en les confrontant à la fois à leurs propres reflets de victimes soumises et consentantes appâtées par l'argent/la consommation, et à leurs situations de voyeurs complices et pervers. En confondant Jeanne le personnage avec l'actrice Maria Schneider, l'actrice devient le symbole du spectateur: le reflet soumis et torturé du spectateur; et donc elle subit à la fois ce que son personnage subit qui est aussi la violence que subit le spectateur consommateur soumis, et elle devient aussi le réceptacle unique de la révolte contre ce reflet social de soumission de ce même spectateur, donc des reproches et de la haine du spectateur contre sa propre soumission forcée montrée, déclarée dans la métaphore et le symbolisme politique et social de cette séquence. Ainsi le showbiz, les médias détournent les résultats de leur culpabilités, de leurs agressions envers le peuple, les spectateurs, dont les retours violents, les reproches, la haine engendrés par leur agressions sur les spectateurs contre une femme soumise et victime. Et les médias, le showbiz , la société insultent, menacent, culpabilisent, torturent, accusent toujours les victimes de violences, de viols, de pauvretés sociales pour détourner, masquer leurs fautes , les culpabilités de leurs agressions / de l'agresseur et de la violence de la soumission que l'élite impose au peuple (par les médias et le système de consommation capitaliste), dont à la femme qui est le réceptacle des frustrations sociales.

N'oubliez pas la première scène de Maria Schneider (Jeanne) avec Jean pierre Léaud (Tom) qui joue sont fiancé réalisateur, juste après la première rencontre et scène de sexe avec Marlon Brando (Paul) de l'actrice:

-Tom: "Attention !

-Jeanne "Ils nous prennent pour d'autres ou quoi ?

-Tom: "On est dans un film !"

-Tom: "On est dans un film, si je t'embrasse , " (il l'embrasse) "c'est peut être du cinéma. Si je te caresse les cheveux, c'est peut être du cinéma."

-Jeanne: "Mais qu'est ce que c'est cette histoire ? Tu les connais ?" 

(elle désigne l'équipe de télévision qui les filme: cameraman et preneur de son)

- Tom:" C'est une longue histoire. "Portrait d'une jeune fille", j'ai proposé cette histoire à la télé et c'est accepté. Et la jeune fille c'est toi, c'est toi!"

-Jeanne: "Mais tu es complètement fou non ? Tu aurais pu me demander mon avis !"

-Tom: "Oui mais ça me plaisait de te montrer comme ça" (elle repousse le micro.) "Cela me plaisait de te montrer par les plans de Jeanne, la fille arrivant en retard à la gare  et rejoignant son fiancé."

-Jeanne: "Alors tu m'as embrassée... et tu savais qu'on était filmé, salaud va! Espèce de traître !"

-Tom:" Mais non tu verras ce sera surtout un film d'amour." 

Ils marchent lentement sur le quai.

-Tom: "Dis moi Jeanne , qu'est ce que tu as fait durant mon absence?"

-Jeanne "J'ai pensé à toi jour et nuit et j'ai pleuré, Amour, je ne peux pas vivre sans toi".

-Tom "Magnifique , coupez! génial !"

Ainsi par cette première séquence entre Jeanne et Tom, qui est une métaphore de la relation idéalisée du réalisateur avec son actrice, comme d'un couple/amis/complices; Bertolucci nous averti sur l'ambiguïté des scènes sexuelles qui vont suivre dans ce film et nous donnes des indications sur ses intentions, qui sont aussi celles de l'équipe du film et des acteurs, à nous faire croire au réel des situations du film , à entrecroiser le réel de l'action filmique avec l'histoire fictive ; quand ils filment une histoire réelle avec une série d'actions fictives ; et à magnifier le mensonge: Tom, comme le réalisateur Bertolucci, ment à Jeanne / Maria/le spectateur, en lui disant que ce sera un film d'amour, pour la rassurer et nous rassurer . En réponse, Jeanne magnifie aussi son mensonge de sentiment romantique dans sa déclaration et sa réaction au mensonge de Tom (et donc par extension aux médias), qui l'utilise pour son film. Comme Jeanne, le spectateur se ment à lui même et aux médias aussi en prétendant avoir voulu voir un film d'amour et en se disant choqué par la sexualité du film et par le mensonge du réalisateur. Alors le spectateur se détourne du réalisateur, il est encore manipulé par les médias qui crient au mensonge du réalisateur dont ils sont pourtant les complices. Les mensonges se répercutent dans un jeu de miroirs.

Ce que dénonce la "séquence sexuelle avec le beurre " entre Paul (Marlon Brando) et Jeanne (Maria Schneider) c'est aussi le viol par le détournement de la parole, des images et du sens fabriqué par les médias et le showbiz; "Dernier Tango à Paris" dénonce la manipulation , la censure, la répression de la liberté par le détournement et la manipulation de la féminité et de la sexualité, du réel et de l'imaginaire , du symbole,  de la vérité et du mensonge, de l'image et de la parole pour contrôler le peuple, les spectateurs. Ce film expose le mensonge médiatique, artistique/cinématographique, politique, le contrôle du peuple par la dictature du mensonge des médias et du showbiz américain (le personnage de Paul joué par Brando est américain, sa nationalité est soulignée dans les dialogues et la scène controversée)" et parisien/européen, leur complicité dans la manipulation qui viol la liberté et la pensée du spectateur, en utilisant la manipulation de la féminité et la sexualité.  

En perpétuant le mensonge sur ce film et cette séquence, les médias/showbiz perpétuent leur dictature, leur contrôle et la soumission par le viol de l'innocence, de la pensée, de la psyché et de la vie du spectateur (ainsi que de celui de Jeanne/Maria).

Les médias/showbiz imposent à Maria Schneider le rôle du symbole de la soumission du peuple par l'élite par la soumission de la sexualité de la femme, en détournant le sens du film par la réduction du film à cette séquence.

Mais dans ce film Jeanne/Maria Schneider d'abord entraînée par sa curiosité, son insouciance due à sa jeunesse , son goût de la rébellion et du jeu, lutte puis reprend son indépendance ; ainsi elle maintient son ascendance féminine et sociale,  et sa liberté.

"Dernier tango à Paris" de Bertolucci est une ode à la femme libre indépendante, effrontée et résiliente; et au peuple qui lui ressemble. 

Vanessa Martinez Volterra

"Dernier tango à Paris" de Bernardo Bertolucci, mon analyse de la séquence que les médias, certaines stars détournent  en viol de l'actrice et utilisent comme propagande en inversant le sens de cette séquence.
"Dernier tango à Paris" de Bernardo Bertolucci, mon analyse de la séquence que les médias, certaines stars détournent  en viol de l'actrice et utilisent comme propagande en inversant le sens de cette séquence.
"Dernier tango à Paris" de Bernardo Bertolucci, mon analyse de la séquence que les médias, certaines stars détournent  en viol de l'actrice et utilisent comme propagande en inversant le sens de cette séquence.
Commenter cet article